Trois candidats en lice pour succéder à Thomas Süssli à la tête de l’Armée suisse, dont un militaire romand
Un candidat romand parmi trois en compétition pour le poste de commandant en chef de l’armée
Selon plusieurs sources de la RTS, le divisionnaire Raynald Droz constitue l’un des trois candidats actuellement retenus pour succéder à Thomas Süssli à la tête des Forces armées suisses. Âgé de 58 ans, ce Fribourgeois est particulièrement connu pour son rôle durant la pandémie de Covid-19, lorsqu’il représentait l’armée dans les médias. Son engagement récent s’est également illustré lors de l’intervention des troupes après la catastrophe survenue à Blatten (VS).
Actuellement à la tête de la division responsable de la gestion des forces en Suisse romande, Raynald Droz possède plus de trente ans d’expérience militaire. Trilingue et doté de compétences reconnues en communication, il est également salué pour ses qualités de leader. Plusieurs sources suggèrent qu’il pourrait avoir une forte motivation pour occuper ce poste de haut commandement.
Deux autres candidats issus du monde militaire alémanique
Les deux autres prétendants sont moins médiatisés. Le divisionnaire bernois Benedikt Roos, âgé de 60 ans, dirige actuellement les forces terrestres. Reconnu pour ses compétences et son intelligence, il est souvent décrit par ses interlocuteurs suisses de la région alémanique comme « gemütlich », une expression soulignant sa nature posée et débonnaire, contrastant avec le style plus énergique de Raynald Droz.
Le troisième candidat, Rolf André Siegenthaler, originaire de Zurich, est âgé de 63 ans. En tant que chef de la Base logistique de l’armée, il est également connu pour un profil plus politisé, ayant été président de la section UDC de Zurich et candidat au Conseil municipal en 2002.
Attentes et défis du futur commandant en chef
Le futur commandant devra non seulement assurer la gestion et la direction des forces armées, mais aussi renforcer la communication autour de sa mission. Selon certains experts, ces compétences en communication pourraient jouer un rôle décisif dans la sélection par le commandant en chef, Martin Pfister.
Face à des critiques diverses, l’armée cherche à améliorer son image auprès du Parlement et de la population, tout en obtenant un soutien pour l’augmentation de son budget. La prise de fonction du successeur de Thomas Süssli est attendue pour le début de l’année 2026.