Weleda sous le regard critique pour ses liens avec l’ère nazie : une nouvelle étude en préparation
Weleda confrontée à ses origines historiques en période nazie
La société de cosmétique naturelle Weleda fait l’objet d’une attention renouvelée concernant ses liens avec le régime nazi. Des éléments indiqueraient que l’entreprise aurait fourni une crème antigel utilisée par le médecin SS Sigmund Rascher, impliqué dans des expérimentations humaines dans le camp de Dachau. Selon ces témoignages, plusieurs prisonniers seraient décédés suite à ces expérimentations portant sur l’hypothermie.
Une révélation qui remonte à la connaissance publique
« On savait que Weleda entretenait des liens avec le régime nazie, mais il s’avère maintenant que ces relations étaient aussi directes », explique Stephan Lindner, professeur d’histoire économique, sociale et technique à l’Université de la Bundeswehr à Munich, lors d’une intervention sur le sujet dans le forum. Il souligne également la brutalité des conditions de vie dans le camp de Dachau, où le jardin était surnommé « la plantation » par les détenus, qui y voyaient un lieu d’asservissement comparable à une exploitation esclavagiste.
Une démarche d’investigation indépendante et engagée
Face à ces révélations, Weleda a décidé de commander une nouvelle étude indépendante et approfondie pour faire la lumière sur ses activités durant la période nazie. La direction de l’entreprise a affirmé son rejet ferme des atrocités perpétrées par le régime nazi. Tina Müller, la directrice, a déclaré : « Nous condamnons sans réserve les crimes du nazisme. Le fascisme, l’antisémitisme, le racisme ou toute idéologie d’extrême droite n’ont pas leur place dans nos valeurs. »
Une histoire en cours d’évaluation
Déjà en 2023, Weleda avait mandaté une première étude partielle portant sur certains aspects de son passé durant l’ère nazie. Celle-ci, achevée en 2024, n’avait pas sondé de manière exhaustive toutes les facettes historiques de l’entreprise durant cette période. La société prévoit donc de publier une synthèse complète de ses recherches début 2027, en assurant la transparence de ses résultats à l’attention du public.
Ce mouvement s’inscrit dans une volonté de redonner toute la clarté nécessaire sur cette période complexe, tout en respectant la rigueur historique et la prudence juridique qui s’imposent.