Watt : Bertrand Belin explore des paysages sonores poétiques et innovants
Un nouveau cap pour des paysages sonores introspectifs
Trois ans après Tambour vision, Bertrand Belin poursuit son exploration musicale sur l’album Watt, porté par une orchestration soignée qui mêle synthétiseurs, guitare, batterie et piano, apportant une grâce nouvelle au savant équilibre de ses projets récents.
Les thématiques de cet opus se situent sur le registre existentiel : la place de chacun dans le monde, nos élans, nos craintes et nos questionnements.
Une voix expressive et une poésie en expansion
Sur Watt, Belin chante avec une intensité accrue et sa prose, fidèle à son minimalisme, ouvre de nouvelles directions artistiques grâce à la collaboration du compositeur et guitariste Rodolphe Burger.
Références et sens multiples
L’album mêle des accents classiques à des textures pop et synthétiques, avec des arrangements où chaque instrument semble à sa juste place et où les mots surprennent par leur placement inattendu.
Le titre Watt renvoie à l’énergie sonore et évoque aussi l’interrogation autour de la langue anglaise et du mot « what ». Le disque fait également écho au roman de Samuel Beckett et renvoie au dessin animé Wattoo Wattoo, fable écologique qui a marqué l’enfance du chanteur, associant beauté et inquiétude dans la musique.
Contexte et tonalité
Avec des thèmes profonds et des références multiples, ce huitième opus de Bertrand Belin aborde la beauté de la vie avec mélancolie et nostalgie, en privilégiant l’espoir plutôt que le cynisme et la noirceur. À la manière d’un poète des paysages sonores, dans la lignée d’Alain Bashung, il poursuit son travail d’interrogation du monde tout en apportant une lueur d’espoir à sa musique.
Watt est publié par Cinq7/Wagram et est paru le 3 octobre 2025. Des concerts sont programmés, notamment à Lausanne, au Docks, le 27 mars 2026.