Grève des chauffeurs Uber à Zurich : tarifs, commissions et indépendance au cœur des revendications

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Chauffeurs Uber en grève à Zurich

Des centaines de chauffeurs Uber manifestent ce lundi dans la plus grande ville de Suisse, arborant le slogan « Fair Rides for Zurich » — Des trajets équitables pour Zurich.

Des demandes et l’indépendance remise en question

Ils réclament des tarifs plus équitables, un tarif minimum plus élevé et des commissions plus justes. Selon des chauffeurs, l’indépendance promise par l’entreprise n’est pas au rendez-vous; « Uber prétend que les chauffeurs peuvent fixer leurs propres prix, c’est faux. Tout est dicté », affirme Daniel Zoricic du syndicat Syna. Il décrit les conditions de travail comme « catastrophiques ».

Concurrence et évolution des tarifs

Depuis un peu plus d’un an, Bolt, société estonienne déjà présente à Zurich avec ses trottinettes, propose aussi un service de VTC et applique des tarifs inférieurs à ceux d’Uber. « On ne peut pas survivre avec ces prix-là », confie Vladimir, 54 ans, chauffeur de taxi et d’Uber depuis plus de trois ans. Il observe une baisse des tarifs de l’ordre de 30 à 40 %, gagnant environ 250 francs par jour; un jour à 500 francs serait une journée de chance.

Grève prévue et contexte régional

La grève est annoncée pour durer toute la journée à Zurich. Cet été, à Genève, les taxis avaient déjà manifesté, réclamant l’interdiction d’Uber.