Kamala Harris : une éventuelle candidature présidentielle à l’étude après un entretien à la BBC
WASHINGTON, DC - SEPTEMBER 27: Kamala Harris speaks onstage during the Congressional Black Caucus Foundation annual Legislative Conference Phoenix Awards dinner at Walter E. Washington Convention Center on September 27, 2025 in Washington, DC. Leigh Vogel/Getty Images for Congressional Black Caucus Foundation/AFP (Photo by Leigh Vogel / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Kamala Harris et l’éventualité d’une candidature à la présidence
À trois ans de la prochaine élection américaine, l’ex-candidate démocrate évoque déjà son avenir politique. Lors d’un entretien diffusé samedi par la BBC, Kamala Harris a déclaré que ses petites-nièces verraient sans doute une femme accéder à la présidence au cours de leur vie. Cette éventualité pourrait-elle la concerner ? Elle a répondu : « C’est possible », tout en précisant n’avoir pris aucune décision et affirmant qu’elle n’en a pas encore fini avec la vie publique.
Elle publie aussi un livre rétrospectif sur sa campagne mouvementée, intitulé 107 Days (107 jours), qui revient sur les jours séparant le retrait de Joe Biden du scrutin.
Investiture démocrate et sondages
Pour prétendre à nouveau à la présidence, elle devrait obtenir l’investiture du Parti démocrate. Cette étape paraît incertaine au regard des sondages, qui ne la placent pas parmi les favorites. « Si j’avais prêté attention aux sondages, je ne me serais pas présentée à mon premier mandat, ni au second, et je ne serais certainement pas ici aujourd’hui », a-t-elle répliqué.
Donald Trump et les réactions du camp présidentiel
Elle a également évoqué son ancien rival, Donald Trump, en le décrivant comme un « tyran ». Elle a rappelé des éléments discutés durant sa campagne de 2024 et a ajouté que Trump est « si susceptible qu’il n’a pas supporté la critique d’une blague et a tenté de faire fermer tout un groupe médiatique » à propos de la suspension de l’animateur d’ABC Jimmy Kimmel.
Selon elle, nombreux sont ceux qui se seraient inclinés face à ce pouvoir pour diverses raisons, notamment pour obtenir l’approbation d’une fusion ou éviter une enquête.
De son côté, Abigail Jackson, porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, a réagi en évoquant que le public peut ne pas accorder crédit à ces propos et a ajouté : « Ou peut-être a-t-elle compris le message, et c’est pourquoi elle continue d’exprimer ses griefs dans la presse étrangère. »