Après l’attribution du contrat CFF à Siemens : des menaces visent Vincent Ducrot et les enjeux publics
Vincent Ducrot, CEO SBB Schweizer Bundesbahnen © Franziska Rothenbuehler | TAMEDIA AG
Contexte et attribution du marché CFF
Des menaces anonymes auraient été adressées au CEO des CFF, Vincent Ducrot, à la suite de la décision d’attribuer le contrat ferroviaire à Siemens plutôt qu’à Stadler Rail.
Portée et sources
Selon le SonntagsBlick, Ducrot, décrit par certains comme accusé de « trahison », aurait bénéficié d’une protection rapprochée pendant plusieurs jours. Ni les CFF ni Fedpol n’ont souhaité commenter publiquement ce dossier.
Réactions des CFF et cadre légal
Les CFF précisent que la fonction de CEO est exposée lors des décisions controversées et que des réactions sérieuses doivent être envisagées. L’entreprise rappelle aussi être soumise à la loi sur les marchés publics, qui impose d’attribuer le contrat à l’offre la moins coûteuse lorsque cela est justifié.
Le contrat et les développements politiques
Cette attribution se chiffre à environ 2 milliards de CHF et prévoit 116 trains. Le choix en faveur de Siemens a déclenché d’importantes réactions dans le milieu politique. Stadler Rail, écarté, envisage des mesures juridiques.
Selon les CFF, le processus n’était pas une compétition serrée: « le meilleur prestataire a clairement obtenu le meilleur score global selon les critères convenus par tous ».
Éléments historiques
Un précédent serait évoqué en 2008, lorsque le prédécesseur de Vincent Ducrot, Andreas Meyer, avait été menacé après une décision visant à fermer des ateliers au Tessin.