Diagnostic erroné attribué à l’IA : un patient évite une chirurgie lourde à Düsseldorf

Woman holding a tray filled with fresh red meat while browsing the supermarket, carefully selecting ingredients for dinner

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Contexte et déroulé des faits

En fin d’août 2025, après avoir constaté la présence de sang dans ses urines, Alex Liefermann, un Allemand de 42 ans, passe un scanner à l’institut de radiologie de Düsseldorf (D). Le verdict évoque des calculs dangereux dans les deux reins, ce qui conduit son urologue à prévenir une clinique et à programmer plusieurs interventions chirurgicales.

Le diagnostic initial et les risques envisagés

Juste avant l’opération, un médecin de la clinique s’attarde sur les clichés et constate une incohérence: quelque chose ne colle pas. Un nouveau cliché est réalisé et révèle qu’aucun calcul ne demeure. Des vérifications complémentaires confirment que le patient est en parfaite santé et que le premier diagnostic était erroné.

Révision des images et réaction du patient

Dans sa communication écrite, l’institut explique que l’analyse aurait été réalisée à l’aide d’une intelligence artificielle, qui aurait confondu le produit de contraste avec des calculs. Le patient déclare: “Ni moi ni mon urologue ne savions que l’IA était utilisée. J’étais stupéfait.”

Éclaircissements et revirements

Quelques jours plus tard, l’institut se rétracte puis affirme dans la presse allemande, par l’intermédiaire de son avocat, qu’aucune IA n’a été utilisée et que le médecin l’a mentionnée à tort. Plus tard, la version officielle attribue l’erreur au produit de contraste qui aurait pénétré trop tôt dans les reins, provoquant une image trompeuse.

Perspectives du patient et cadre juridique

Pour le patient, encore en période d’essai et licencié après avoir annoncé son opération à son employeur, le doute demeure. “Je ne sais toujours pas si c’est l’IA, un problème technique ou une faute humaine”, confie-t-il. Il indique toutefois suspecter l’IA et demande davantage de transparence à l’avenir.

Situation actuelle

Le dossier est désormais entre les mains du service juridique de l’Ordre des médecins de Rhénanie-du-Nord.