Élections cantonales dans le Jura : un scrutin du 19 octobre sous tension et incertain
Contexte et forces en lice au Jura pour le Gouvernement cantonal
Le gouvernement jurassien est actuellement composé de deux socialistes, Nathalie Barthoulot et Rosalie Beuret Siess, de deux centristes, Martial Courtet et Stéphane Theurillat, et d’un représentant du PCSI, David Eray. Le scrutin prévu le 19 octobre pourrait redistribuer ces équilibres.
Départs et dynamiques de candidature
Deux titulaires ont annoncé qu’ils ne brigueront pas un nouveau mandat: Barthoulot et Eray. Leur éventuel départ attire les convoitises des autres formations.
Par ailleurs, Martial Courtet a été écarté par Le Centre avant de se présenter comme indépendant, affirmant vouloir défendre ses convictions et œuvrer pour des améliorations.
La campagne a aussi connu des changements sur la liste du Centre: Courtet a été remplacé par Jean-Paul Lachat, maire de Clos du Doubs, qui s’allie avec Stéphane Theurillat, Clément Piquerez et les députées Anne Froidevaux et Amélie Brahier dans l’objectif de maintenir deux sièges au Gouvernement.
Les listes et les profils en lice
Au total, dix listes, soit dix-huit candidats, ont été enregistrées pour l’élection des cinq membres du Gouvernement. On compte cinq femmes parmi les postulants et deux candidats originaires de Moutier, qui intègreront le Jura en 2026.
Le destin du siège PCSI et les enjeux
Pour le PCSI, le départ de David Eray ouvre un nouveau chapitre; Damien Chappuis, maire de Delémont, est présenté pour tenter de conserver ce siège.
Du côté du PLR, le parti espère revenir à l’exécutif avec Martin Braichet, candidat unique, qui n’a à ce jour jamais siègé dans le Parlement ni dans l’exécutif.
Autres forces et trajectoires
L’UDC vise une première accession au Gouvernement avec Fred-Henri Schnegg, ancien député-maire bernois aujourd’hui installé dans le Jura et responsable du Service de l’enseignement; il compte sur le réservoir électoral de Moutier.
Les Verts et les Vert’libéraux présentent Sonia Burri-Schmassmann et Didier Receveur, respectivement, tandis que la gauche CS-POP et Gauche en Mouvement parient sur Christophe Schaffter et Pierluigi Fedele. HelvEthica aligne Pascal Prince.
Perspectives et éventuelle suite du scrutin
Un second tour semble probable, avec une élection du Gouvernement prévue le 9 novembre si nécessaire dès le premier tour.