G20: Macron avertit du risque de déclin faute de remobilisation et de priorités communes

Ouverture du sommet et enjeux clés

À Johannesburg, lors du 20e sommet du G20, Emmanuel Macron a déclaré que le G20 des grandes économies avait « beaucoup de mal à régler » les crises internationales actuelles et était « en risque » de déclin faute de « remobilisation » collective autour de « quelques priorités ». Le chef de l’État a souligné que le cycle en cours pourrait toucher à sa fin et que la géopolitique exige une réponse commune, même avec les États qui ne participent pas à la session aujourd’hui.

Le sommet a été boycotté par le président américain Donald Trump.

Un cadre commun et des limites

Il a souligné que le G20 rencontre des difficultés à définir un standard commun sur l’espace géopolitique, notamment en matière de défense du droit humanitaire, de souveraineté des peuples et de dignité humaine.

« Il ne peut pas y avoir de paix en Ukraine sans les Ukrainiens, sans le respect de leur souveraineté », a-t-il réaffirmé, en rappelant qu’une réponse européenne demeure liée au positionnement des États-Unis sur ce dossier.

Stabilité régionale et défis globaux

Il a évoqué la nécessité d’une lutte active contre le terrorisme et le respect de la souveraineté de tous les peuples pour obtenir une stabilité au Proche et Moyen-Orient, citant aussi les crises des Grands Lacs et du Soudan en Afrique.

Appel à des mesures concrètes

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de démontrer des actions concrètes afin de remobiliser l’enceinte et de proposer, collectivement, des solutions qui soutiennent les économies des pays membres autour de la table.