Investiture du colonel Michaël Randrianirina, nouveau président de Madagascar
Colonel Michael Randrianirina (C) from the mutinied CAPSAT military contingent speaks to an audience in Antananarivo on October 16, 2025. Colonel Michael Randrianirina had already become the face of Madagascar's military mutiny when he stood in uniform outside the presidential palace on Tuesday and told AFP the army had "taken power". The 51-year-old commander with a history of opposing President Andry Rajoelina stepped into the limelight Saturday as leader of the mutinied CAPSAT contingent, declaring in a video statement they would "refuse orders to shoot" on anti-government demonstrators. (Photo by Mamyrael / AFP)
Investiture du colonel Randrianirina et prise de fonction à Madagascar
Le colonel Michaël Randrianirina, officier de l’armée malgache et chef du CAPSAT, a été investi président de Madagascar lors d’une cérémonie à la Haute Cour constitutionnelle d’Antananarivo, vendredi. Cette investiture intervient après la chute de l’ex‑président Andry Rajoelina, qui est en fuite à l’étranger après trois semaines de manifestations.
Un militaire issu d’une unité mutinée
À l’issue de la cérémonie, Randrianirina a lu le serment présidentiel. Il dirigeait hier le CAPSAT, une unité de l’armée qui s’est mutinée et a rejoint les mouvements antigouvernementaux le week-end précédent. Des journalistes de l’AFP ont assisté à la session à la Haute Cour constitutionnelle.
Un cadre international et un appel à la cohésion
Dans l’assistance figuraient des officiers et des responsables politiques, des représentants du mouvement Gen Z et des délégations étrangères, notamment des États‑Unis, de l’Union européenne, de la Russie et de la France.
Le nouveau chef d’État a affirmé son intention de travailler en étroite collaboration avec toutes les forces vives du pays afin d’élaborer une nouvelle Constitution et de discuter de textes électoraux concernant l’organisation des élections et des référendums. Il a également remercié les jeunes de Gen Z pour leur rôle dans les manifestations qui ont conduit au départ de l’ancien président.
Réformes promises et orientation politique
Randrianirina a évoqué une rupture avec le passé et a souligné que sa mission principale serait de réformer en profondeur les systèmes administratifs, socioéconomiques et politiques de gouvernance du pays.
