La GSA appelle au rapatriement d’agents fédéraux licenciés lors de la purge attribuée au DOGE d’Elon Musk
Contexte et objectifs du rapatriement des agents
Des centaines d’employés fédéraux ont été licenciés ou sont partis avec un plan social lors d’une purge attribuée au DOGE d’Elon Musk. Selon des sources, cette purge pourrait laisser l’administration avec des effectifs insuffisants pour assurer ses fonctions essentielles, ce qui alimente les préoccupations sur la continuité du service.
Calendrier et mesures de la GSA
La semaine dernière, l’Administration des services généraux (GSA) a adressé un mémo interne aux salariés concernés, la plupart étant en « vacances payées » depuis plusieurs mois, selon l’agence AP. Le document précise que ces agents disposent jusqu’à la fin de la semaine pour accepter ou refuser une offre de réintégration dans la fonction publique; ils devraient reprendre leurs fonctions au plus tard le 6 octobre.
Objectif et conséquences
Le retour prévu de ce personnel vise à permettre à la GSA de combler un important retard dans la gestion des locaux fédéraux et des achats, allant des fournitures aux équipements de sécurité. Le ministère rappelle que ce sous-effectif a conduit à des coûts pour les contribuables, en raison de dépendances liées à l’occupation de bâtiments dont les baux auraient dû être résiliés ou qui avaient expiré.
Autres agences et réintégrations
Selon des sources, plusieurs cadres nommés sous Elon Musk auraient quitté leur poste après des confrontations médiatiques avec l’ancien président Donald Trump. Un porte-parole de la GSA a déclaré que la nouvelle direction avait « réexaminé les actions liées au personnel et procédait à des ajustements dans l’intérêt des agences clientes et des contribuables ». L’IRS a aussi proposé aux agents ayant accepté le plan social de revenir, annulant un plan visant à supprimer environ un quart des 80 000 postes. Le Département du travail a permis à ceux qui avaient accepté des départs de retrouver un emploi s’ils le souhaitaient, et le Service des parcs nationaux a réintégré des agents licenciés ou ayant démissionné au début du second mandat de Donald Trump.
Contexte budgétaire et politique
Dans le même temps, Donald Trump a engagé un bras de fer budgétaire avec les démocrates, en menaçant de licencier massivement des fonctionnaires si le Congrès n’adopte pas une loi de finances dans un délai de cinq jours. Le calendrier est serré: la date limite du 30 septembre doit permettre d’adopter un budget, même temporaire, afin d’éviter une paralysie des services fédéraux, parfois désignée par l’expression « shutdown ». Les enjeux, tant sur le plan politique que financier, pèsent sur les deux camps à l’approche des élections législatives de mi-mandat.