Tennis: Zverev affirme que Alcaraz et Sinner bénéficieraient d’un traitement privilégié, au cœur du débat sur l’uniformisation des surfaces

2025 Shanghai Rolex Masters - Day 6

SHANGHAI, CHINA - OCTOBER 04: Alexander Zverev of Germany competes against Valentin Royer of France in the Men's Singles 2nd round match on day 6 of the 2025 Shanghai Rolex Masters at Qi Zhong Tennis Center on October 04, 2025 in Shanghai, China. (Photo by Hu Chengwei/Getty Images)

Contexte et déclarations de Zverev à Shanghaï

Samedi à Shanghaï, le N°3 mondial Alexander Zverev a évoqué ce qu’il perçoit comme une uniformisation des surfaces. Après sa victoire au Masters 1000 contre le Français Valentin Royer, il a déclaré: «J’ai horreur que ça soit toujours la même chose».

L’Allemand a ensuite formulé son ressenti sur le rôle des directeurs de tournois: «Je sais que les directeurs de tournoi vont dans ce sens, parce qu’ils veulent évidemment que Jannik (Sinner) et Carlos (Alcaraz) réussissent à chaque tournoi, et c’est ce qu’ils privilégient».

Référence à Federer et réaction du circuit

Ces propos font écho à ceux de Roger Federer, qui avait évoqué le mois dernier, en marge de la Laver Cup à San Francisco, l’éventualité que les organisateurs ralentissent la surface des courts pour avantager Sinner et Alcaraz.

Federer avait alors proclamé: «Aujourd’hui, tout le monde joue de la même façon car la vitesse des courts et la vitesse des balles sont les mêmes quasiment chaque semaine et tu peux gagner Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open en jouant de la même façon».

Évolution des surfaces et uniformité du jeu

Zverev estime qu’un bouleversement notable s’est produit au cours de la dernière décennie: «On ne pouvait pas jouer le même tennis de la même manière sur gazon, dur ou terre battue. Aujourd’hui, on peut jouer presque de la même manière sur toutes les surfaces».

Selon lui, cette harmonisation aurait des répercussions sur la diversité des styles, un aspect qu’il juge manquant à l’heure actuelle.

Réaction de Jannik Sinner

Sinner, classé No 2 mondial, a reconnu qu’il y a désormais peu de différences dans la vitesse des courts sur le circuit: «c’est comme ça depuis longtemps déjà». Il a ajouté qu’il restait «juste un joueur qui essaie de s’adapter de la meilleure façon possible».